« Au moment de fabriquer un nouveau chapitre musical, j'ai voulu transporter ma bulle dans un lieu isolé, en pleine nature. Une résidence d'écriture m'a alors été proposée par l’équipe du Festiv’Allier en pleine forêt de Mercoire, en Lozère, dans un petit refuge isolé, à deux pas d'une étape connue du célèbre Chemin de Stevenson. C'est à ce moment que j'ai entrepris la lecture de Stevenson avec Voyage avec un âne dans les Cévennes (où il évoque cette forêt et ces chemins de Lozère) puis, tout naturellement, avec L'Île au Trésor » Hildebrandt.
L'île a souvent stimulé l'imagination des artistes, l'insularité est une source d'inspiration évidente pour nombre d'entre eux, parce qu'elle est à la fois synonyme d'aventure et symbole de refuge.
Le chanteur Hildebrandt est donc parti à la rencontre d'autres chanteur.ses.s pour les questionner sur le lien qu'ils entretiennent avec une île en particulier et l'influence que cela peut avoir sur leur travail artistique. Ainsi nous entendons Dominique A évoquer Elleore, nous flânons en bord de mer avec François Morel qui nous raconte ses tranquillités Bretonnes, nous marchons pieds nus sur les plages d'Oléron avec François Atlas... Loin des conventions romanesques, les témoignages de ces neuf artistes sont souvent curieux et proposent une vraie cohérence.
En parallèle de ces promenades, on voit Hildebrandt errer ci et là, en bord de mer, en quête d'une île à construire...
Puisque Hildebrandt reste musicien, la musique qu'il a composée pour ce court métrage se confond avec les paysages maritimes que l'on découvre, elle devient le 11ème personnage insulaire de ce film.